Mes Enfers
de Jakob Elias Poritzky
Traduit de l'allemand par Dina Regnier Sikiric et Nathalie Eberhardt
Date de parution : | Février 2008 |
Nombre de pages : | 215 |
Prix : | 18 € |
ISBN : | 978-2-9530540-2-6 |
Genre : | Récit |
Le livre
Révolté contre la figure paternelle, errant entre Francfort, Paris et Berlin à la fin du 19ème siècle, un jeune Juif allemand fait l’apprentissage d’une réalité sociale dramatique que ne parvient pas à dissimuler l’opulence de cités grouillantes de vies. Là, ceux qui tentent de s’extirper de leur condition se retrouvent plongés dans la misère la plus noire.
Jakob Elias Poritzky dépeint avec une ironie mordante la cécité des hommes repus, l’hypocrisie d’une société dévote.
Une incursion dans les bas-fonds, les bordels parisiens et les salles d’anatomie, à la recherche du sens d’une existence dévorée par la souffrance. Le récit caustique, poignant et plein d’esprit d’une descente aux enfers.
L’auteur
Nouvelliste, romancier, essayiste, homme de théâtre, critique littéraire et scénariste, Jakob Elias Poritzky (1876-1935) est l’auteur d’une oeuvre victime des drames de l’Histoire. Avec Mes Enfers, il est pour la première fois traduit en français.
Les échos
« Le récit de la descente aux enfers de Jakob Elias Poritzky, très injustement tombé dans l’oubli, se reçoit comme un coup de poing. »
(Librairie Point d’encrage (Lyon) – 22 janvier 2013 – Lire l’article)
« De ce livre inclassable s’élève une voix puissante, désespérée et révoltée, dont pourtant l’ironie n’est pas absente : un cycle infernal et douloureux, mais aussi burlesque parfois. »
(Anne-Françoise Kavauvea – De seuil en seuil – 29 janvier 2011 – Lire l’article)
« Un cri de révolte qui a gardé toute sa virulence »
(Le Bookomaton – 1er avril 2010 – Lire l’article)
« Eblouissant »
(Marie-Aube Nimsgern – Librairie La Carline – Forcalquier)
Une critique de Mes Enfers de Jakob Elias Poritzky
(Nikola Delescluse – Paludes – 25 septembre 2009 (Ecouter l’émission)
« Une description extrêmement mordante, ironique, caustique, en même temps très désespérée et avec un hommage paradoxal à certaines figures qui émergent et qui, malgré tout, traduisent quelque chose de l’espoir dans la vie. […] Un livre à découvrir »
(Corinna Gepner – Fréquence protestante – 8 octobre 2008 – Ecouter l’émission)
« Dans un style délibérément cru, provocateur, Poritzky s’acharne contre cette Europe petit bourgeoise qui renie les valeurs qu’elle prêche pour se donner bonne conscience »
(Sébastien Banse – L’Humanité – 7 juin 2008 – Lire l’article)
« Mes Enfers est, paradoxalement, une oeuvre pleine d’humour et de poésie. C’est une des plus belles qualités de cette oeuvre finalement: elle est sombre et profonde, mais n’est pas dénuée de légèreté »
(Magali Fichter – FLUX4 – 5 juin 2008)
« De Paris à Berlin, le « narrateur-dénonciateur » des turpitudes du monde vous saisit par son style et ne vous lâchera plus: ses misères sont les vôtres, ses questions, les vôtres, ses espoirs, ses désespoirs, les vôtres, les vôtres! »
(Quentin Schoëvaërt-Brossault – Librairie Atout Livre, Paris – 15 mai 2008 – Lire l’article)
« Une prose rageuse, révoltée, le sens de la formule lapidaire, un humour corrosif et provocateur qui ont suscité l’admiration de Rilke. « De l’inconvénient d’être né » serait un sous-titre idéal pour cette perle noire… »
(Marie Hirigoyen – Page des libraires – Avril-Mai 2008 – Lire l’article)
« … une belle découverte (…), redoutable odyssée à travers l’Europe d’un inconsolé qui crie sa rage à un monde sans Dieu. On songe à Oskar Panizza ou Ladislav Klima »
(Philippe Savary – Le Matricule des Anges – Avril 2008)