Les Enfants disparaissent
de Gabriel Báñez
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Frédéric Gross-Quelen
Postface de Luis Chitarroni
Date de parution : | 21 janvier 2010 |
Nombre de pages : | 187 |
Prix : | 16 € |
ISBN : | 978-2-9530540-7-1 |
Genre : | Roman |
Le livre
Vieil horloger paralytique, Macias Möll a deux passions : réparer des montres et dévaler la pente de la petite place sur son fauteuil roulant avec l’objectif d’améliorer son chronomètre. Or, après chaque nouveau record, des parents signalent la disparition d’enfants. Les autorités ne tardent pas à s’intéresser à cet étrange phénomène qui projette, bien malgré lui, le discret horloger sur le devant de la scène.
Enigme policière doublée d’une réflexion sur la perception de la réalité, Les Enfants disparaissent est une puissante allégorie, satirique et acide, de la fuite du temps, de la perte de l’innocence et de la quête d’une liberté qui plonge ses racines dans les périodes les plus sombres de l’Argentine.
L’auteur
Ecrivain, journaliste et scénariste, Gabriel Báñez a passé sa vie à La Plata en Argentine. Personnalité discrète mais majeure de la vie littéraire argentine, il a obtenu de nombreuses récompenses pour son oeuvre, dont le prix Letra Sur en 2008. Les Enfants disparaissent a été adapté au cinéma et primé dans plusieurs festivals internationaux.
Le blog de Gabriel Báñez : http://cortey.blogspot.com
Actualité
Gabriel Báñez est mort au début du mois de juillet 2009. Il avait 58 ans. Ce grand auteur argentin, également journaliste et éditeur, était généreux, lucide, ironique et mordant. Il laisse une oeuvre foisonnante distinguée par des prix nationaux et internationaux, dont le prestigieux prix Letra Sur qui lui a été décerné en novembre 2008 pour La cisura de Rolando, son dernier roman. Deux de ses livres ont été adaptés au cinéma : Paredón, paredón, par le réalisateur Guillermo Palacios en 2005 et Les enfants disparaissent, par le réalisateur Marcos Rodriguez en 2008.
Intègre et chaleureux, Gabriel Báñez aimait l’écriture et détestait par-dessus tout les mesquineries de l’humaine comédie.
Passionné, amical et élégant, il a profondément honoré La dernière goutte en lui confiant quatre de ses romans.
Gracias, Gabriel.
Le film « Les enfants disparaissent », de Marcos Rodriguez, est disponible en dvd (lien).
Sites du film : www.lchd.com.ar et loschicosdesaparecen.blogspot.com
Echos
Coup de coeur de la librairie 47 degrés Nord – Mulhouse – Juin 2013.
« Les enfants disparaissent interroge d’abord notre rapport à l’enfance. Et qu’est ce que l’enfance, si ce n’est une interrogation sur le réel? »
(Librairie Ptyx (Ixelles – Belgique) – 21 juillet 2012 – Lire l’article)
« Un roman d’une rare densité dont les phrases courtes et rythmées donnent l’impression au lecteur d’entendre le mécanisme d’une horloge »
(Eric Bonnargent – Le Magazine des Livres – novembre/décembre 2010 – Lire l’article)
« Gabriel Báñez sait avec la force de l’évidence créer un sentiment d’étrangeté qui nous pousse à nous questionner sur notre perception du monde et sur des réalités sous-jacentes que nous ne savons ou ne voulons pas voir »
(Médiathèque Intercommunale Ouest Provence – Coup de coeur – novembre 2010 – Lire l’article)
« un texte d’une qualité exceptionnelle »
(Anne-Françoise Kavauvea – De seuil en seuil – 29 août 2010 – Lire l’article)
« Un récit magnifique »
(Alexandre de Nuñez – Librairie El Salon del Libro – 14 juin 2010 – Ecouter)
Les enfants disparaissent, sélection du magazine L’Amour des Livres
(L’Amour des Livres – Juin 2010 – Lire l’article)
« Un roman saisissant, mystérieux, insidieux »
(Pascale Arguedas – Europe – Mai 2010 – Lire l’article)
« Gabriel Báñez tricote une intrigue étrange où le temps se dilue peu à peu. Superbe ! »
(Librairie Quai des brumes (Strasbourg))
« D’une écriture précise -horlogère pourrait-on dire-, satirique et acide, Báñez nous offre une méditation sur le temps et dresse le portrait d’une société désenchantée, dans une Argentine autoritaire »
(Librairie-Café Soif de lire (Strasbourg) – 1er février 2010 – Lire l’article)
« Dans un style sobre et rigoureux, Gabriel Báñez multiplie les allusions au passé autoritaire de l’Argentine (la disparition inexpliquée) et offre une méditation plus profonde qu’il n’y paraît sur le temps et le fantasme de sa maîtrise »
(Bernard Quiriny – Le Magazine Littéraire – Février 2010 – Lire l’article)
« La grande pureté de la narration, réglée comme une horloge, contraste avec la complexité, la profondeur d’un propos déroutant dont le questionnement perdure une fois le livre refermé »
(Librairie Georges (Talence) – 27 janvier 2010 – Lire l’article)
« [un] récit qui se crée une place unique, entre enquête, satire et conte de fées »
(Margaret Besser – Parutions.com – 27 janvier 2010 – Lire l’article)
« Avec une précision chirurgicale et un humour fin, Bañez nous invite dans l’intimité d’un homme ordinaire, plein d’obsessions inoffensives, qui a une conscience aiguë de son époque où le temps fuit à une vitesse folle. »
(Laura Tirandaz – Page des libraires – janvier/février 2010 – Lire l’article)
« Gabriel Báñez nous offre un livre alerte et frais, sans fioritures, qui provoque une réflexion particulièrement profonde sur l’incompréhension et la réaction que celle-ci engendre chez l’être humain. »
(La taverne du doge Loredan – 24 janvier 2010 – Lire l’article)
« Ce roman, aux chapitres courts, nous emmène dans la fracture du temps, celui qui passe, celui qui advient, celui que nous vivons aussi avec plus ou moins d’interrogations et cette énigme policière fort bien menée est le prétexte d’une étude de société un peu désenchantée qui nous bouscule opportunément, nous lecteurs. »
(Librairie Tournez la page (Combourg) – 8 janvier 2010 – Lire l’article)
« une subtilité extraordinaire »
(Carole – Paludes – 15 janvier 2010 – Ecouter l’émission)
« Splendide métaphore, le récit de l’Argentin a la concision des écrits qui se lisent vite et qui vous habitent longtemps, car ils conduisent à des dimensions qui ouvrent l’esprit à des abîmes de perplexité »
(Librairie Au Moulin des Lettres (Epinal) – 27 décembre 2009 – Lire l’article)
« … une écriture bien réglée où l’ironie est douce, l’humour choisi, l’absurde sous-jacent mais toujours au service d’une narration qui recèle les joyaux d’un suspens dénué de son fard habituel, le sensationnalisme »
(Thomas Flagel – Le blog de POLY – 9 décembre 2009 – Lire l’article)
« Un écrivain rigoureux et secret dont le goût prononcé du grotesque le range aux côtés des maîtres du genre, en particulier Roberto Arlt » (Mempo Giardinelli)