Le Trille du diable
de Daniel Moyano
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Hélène Serrano
Date de parution : | 15 février 2024 |
Nombre de pages : | 128 |
Prix : | 15 € |
ISBN : | 978-2-918619-45-1 |
Genre : | Roman |
Le livre
Depuis que son pauvre paysan de père lui a parlé de Paganini, Triclinio, dont la tête est pleine de sons et de notes, se consacre entièrement au violon. Mais sur cette terre déshéritée qui l’a vu naître, il n’y a pas d’avenir pour ce prodige qui joue comme il respire. Afin d’échapper à la misère, le jeune homme, innocent et rêveur, est alors contraint de quitter le monde qu’il a toujours connu pour se rendre à Buenos Aires, une ville où, dit-on, les violonistes peuvent vivre de leur art. La capitale, toutefois, est un monde impitoyable, absurde et cannibale, et Triclinio finit par échouer dans un immense bidonville peuplé de violonistes arthritiques et d’autres musiciens aussi misérables que fantasques. C’est dans ce lieu où règne une créativité délirante que le jeune homme va découvrir que la musique recèle une force qu’il ne soupçonnait pas.
Roman picaresque sur l’exil et l’arrachement qu’il représente pour celui qui n’a d’autre choix que de se rendre en terre étrangère, conte politique à l’humour grinçant, Le Trille du diable est aussi une ode à la musique et à son pouvoir subversif et libérateur.
L’auteur
Né à Buenos Aires, Daniel Moyano (1930-1992) passe la première partie de sa vie à Córdoba avant de s’établir à La Rioja, sa patrie d’adoption, où il enseigne le violon au conservatoire et travaille comme journaliste. Homme engagé et écrivain reconnu, il est arrêté et détenu par les forces armées au lendemain du coup d’Etat de mars 1976 qui fait basculer le pays dans une dictature militaire sanglante. Contraint de quitter l’Argentine avec sa famille quelques semaines plus tard, il s’installe à Madrid où, malgré le déracinement et des conditions de vie difficiles, il poursuit la création d’une œuvre littéraire majeure, profondément marquée par la musique et l’exil, pour laquelle il a obtenu de nombreux prix.
« Son oeuvre, c’est de la musique écrite avec des mots » (Juan Gelman)
Les échos
« Son récit, politique, est aussi poétique, picaresque, fantastique, sans cesse surprenant »
(François Montpezat – Les Dernières nouvelles d’Alsace – Lire l’article)
« Un conte politique où la musique trace un chemin vers la liberté ; elle affranchit de la violence, efface les ténèbres, transcende le sadisme et la sauvagerie »
(Charlotte Lebecq – Revue Phusis – Lire l’article)
« Triclinio, violoniste surdoué, vit de notes et de portées dans la lointaine campagne de La Rioja. Rejoignant Buenos Aires, il parcourt les rues de la ville, encombrées de musiciens talentueux mais crève-la-faim. Dans une Argentine fantasque et inquiétante, où les tyrans tirent des portées et les opéras finissent en chants d’ornithorynque, la musique ne suffit pas toujours à adoucir les mœurs. Drôle, swinguant, Le Trille du diable vous joue à l’oreille un concerto cruel. Remarquablement traduit par Hélène Serrano. »
(Librairie La Marge – Haguenau – Coup de coeur)
« Excellent roman. Le style de narration est très prenant, presque cinématographique, je l’ai terminé en une journée. Je ne pouvais pas m’arrêter de lire »
(L’horizon & l’infini – lire l’article)
« Daniel Moyano dresse un sombre tableau social de son pays d’origine, étrille les oppresseurs en les ridiculisant, érige tous les arts – et la musique en particulier -, au rang des actes de résistance. »
(Franck Mannoni – Le Matricule des Anges – Avril 2024 – Lire l’article)
« Des pages illuminées par une volonté communicative d’imposer la vie, l’action, la création et le rire et de les opposer aux horreurs, bien réelles »
(Christian Roinat – America Nostra – Lire l’article)
« Un petit texte passionnant »
(Nikola Delescluse Willaert – Paludes – Radio Campus Lille – Ecouter la chronique)
« On aime énormément l’allure, assez échevelée, de conte dont Daniel Moyano pare son livre »
(Marc Verlynde – La viduité – Lire l’article)
« Une pépite de truculence et de subversion »
(Julien Isinger – Librairie La Parenthèse – Strasbourg)
« Roman plein de fantaisie et d’ironie, petite merveille de satire politique diablement entraînante »
(Nicolas Querci – Novo – Lire l’article)
« Ce court roman au grand souffle lyrique qui déborde d’imagination est à la fois une véritable fable philosophique mais aussi une parabole politique et un récit initiatique où se déploient une infinie poésie mâtinée d’humour décalé et d’ironie cinglante. »
(Karine Cnudde – Culturopoing – Lire l’article)
« Savoureux, drôle et touchant »
(Teddy Longean – Un dernier livre avant la fin du monde – Lire l’article)
« Un court et grand texte métaphorique, parabolique, pièce maîtresse de ces œuvres où la musique sert de bouclier »
(Fabien Bernier – Librairie Decitre – Grenoble – Voir)
« Rarement on a lu conte si cinglant, texte si impétueux capable de braquer un regard effronté dans l’œil de ceux qui se jouent du peuple »
(Andreas Lemaire – Librairie Myriagone – Angers – Voir)
« Génial roman […] une fable subversive »
(Thomas Flagel – Poly – Février 2024 – Lire l’article)