Pierres blessées
de Mario Capasso
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Frédéric Gross-Quelen
Date de parution : | 6 novembre 2014 |
Nombre de pages : | 186 |
Prix : | 18 € |
ISBN : | 978-2-918619-22-2 |
Genre : | Nouvelles |
Le livre
Variations sur le thème de l’éternel retour, ces nouvelles mélodieuses et tranchantes nous tendent un miroir magique: la normalité se lézarde, quand un joggeur persiste étrangement à vouloir courir en gris. Le mythe surgit dans la modernité, quand une drôle de sirène vampirise un Ulysse urbain. Et même si la nostalgie affleure, comme lorsqu’un train peuplé de revenants devient la métaphore d’un voyage intérieur, le loufoque n’est jamais bien loin.
Parmi les grands écrivains de l’absurde, entre Beckett, Buzzati et Cortazar, il faut désormais compter Mario Capasso. Dans son œuvre, l’humanité est assoiffée de lumière, de chaleur et de liberté. Mais sur l’échiquier où chacun est posté pour tenir un rôle, les paroles se transforment en litanies et les désirs, en pulsions coupables.
« En fin de compte, s’il voyait juste, tout n’avait été qu’un terrible enchaînement de rêves. » Et si nous n’étions tous que des rêveurs éveillés?
L’auteur
Romancier et nouvelliste né en 1953, Mario Capasso vit à Villa Martelli, près de Buenos Aires.
Du même auteur
Film de présentation
Lectures par Lucas Bléger et Hélène Hoohs
Pierres Blessées (extrait 1) from Editions la dernière goutte on Vimeo.
Les échos
« Inclassable, surprenant, étrange, mélancolique ou hilarant, ce recueil de nouvelles de l’argentin Mario Capasso est un bijou de littérature.
Les différentes formes narratives épousent les intériorités avec une précision et une imagination débordantes, parfois débordent et prennent à parti les personnages, retournent les situations comme des gants de velours que l’on aurait plongé dans la glace, avec perte et fracas, composant une matière impossible à canaliser ou circonscrire, qui fuit au fur et à mesure qu’on l’éprouve.
On ne sait jamais où ces « Pierres blessées » nous emmènent mais les voyages effectués sont systématiquement mémorables et déroutants, comme si l’on avait rêvé éveillé!
Quelque part entre Buzzati et Cortazar, peut désormais s’insérer Capasso sur les étagères de votre bibliothèque. »
(Andreas Lemaire – Librairie Myriagone – Angers)
« Alors laissons faire les mots, les phrases, laissons la parole aux personnages et à leur créateur (aussi, pour l’occasion, au traducteur). Jouons le jeu de la narration, et l’étrange prose de Mario Capasso nous permettra de distinguer quelque chose dans l’opacité du monde, tout en goûtant le plaisir de la lecture. »
(Jean-Pierre Longre – Notes et chroniques)
Une chronique dans l’émission Paludes sur Radio Campus Lille
(Nikola Delescluse – Paludes – Radio Campus Lille – 9 janvier 2015 – Ecouter l’émission)