L’Affabulateur
de Jakob Wassermann
Traduit de l'allemand par Dina Regnier Sikiric et Nathalie Eberhardt
Préface de Stéphane Michaud
Date de parution : | 7 octobre 2010 |
Nombre de pages : | 170 |
Prix : | 17 € |
ISBN : | 978-2-918619-00-0 |
Genre : | Roman |
Le livre
Etrange don que celui d’Ernest. Fils d’une baronne écervelée au point d’en oublier qu’elle l’a un jour enfanté, Ernest n’est pas seulement doté d’une imagination hors du commun, il est également capable de subjuguer son auditoire en contant des histoires plus fabuleuses les unes que les autres. Il ensorcelle tous les cœurs: des cohortes d’enfants l’acclament, les adultes se languissent de lui. Jusqu’au jour où les exploits du facétieux jeune homme parviennent aux oreilles de son oncle, évêque fanatique qui expédie dans l’au-delà sorcières supposées et incroyants de tout poil, après les avoir confiés aux mains expertes de la Sainte Inquisition.
Lucide et caustique, Jakob Wassermann dépeint dans ce Moyen Âge fictif le combat du conformisme et de la liberté, du pouvoir politique et de la poésie. L’inventivité du saltimbanque se rit de l’arrogance des puissants. L’énergie de l’enfance se joue de l’injustice et de l’intolérance.
L’auteur
Ami de Thomas Mann, d’Arthur Schnitzler, de Rainer Maria Rilke et de Hugo von Hofmannsthal, qui l’admiraient, Jakob Wassermann (1873-1934) est une figure majeure de la littérature allemande du XXe siècle. Epris de justice, fustigeant sans relâche l’égoïsme qui fait le lit de la haine et de l’oppression, profondément attaché à sa double identité, juive et allemande, dont il questionne la compatibilité, convaincu que l’écrivain et le poète se doivent d’éveiller les consciences, il connut un succès international avant de tomber dans l’oubli. La richesse de son œuvre, victime des autodafés nazis, la force de son style et ses remarquables qualités de conteur lui valurent d’être comparé à Balzac et à Dostoïevski. L’Affabulateur est inédit en français.
L’illustrateur
Auteur de nombreuses bandes dessinées, parues entre autres chez Atrabile, à La Cafetière, aux Requins Marteaux, chez Delcourt et à l’Association, Baladi crée des univers foisonnants où l’étrange tutoie l’absurde.
Les échos
« Paru en 1926 dans une Allemagne gangrénée par l’antisémitisme, L’Affabulateur donne raison à la fantaisie et à la joie face aux ténèbres des dogmes arbitraires. »
(Revue Ballast – 2018 – Lire l’article)
« Un roman incontournable »
(La marche aux pages – Lire l’article)
« Un roman qui nous montre toute la puissance de l’imaginaire »
(Librairie La cour des grands (Metz) – Lire l’article)
« Découvrir (ou redécouvrir) aujourd’hui, dans le contexte politique mondial actuel, L’affabulateur de Jakob Wassermann est une expérience pour le moins troublante. Troublante et jouissive. »
(Alexandre Lizotte – Nuit Blanche – Eté 2011 – Lire l’article)
« un auteur de génie à la plume magique et au style enchanteur »
(Commission Petits Editeurs – Bib92 – Sélection Janvier 2011 – Lire l’article)
« La fiction, c’est la liberté et les affabulateurs sont les éternelles victimes des dogmatismes. Heureusement, même bâillonnées, même bafouées, la liberté et la fiction finissent toujours par l’emporter. »
(Eric Bonnargent – L’Anagnoste – 31 janvier 2011 – Lire l’article)
« Un bijou »
(Thomas Flagel – POLY – décembre 2010/janvier 2011 – Lire l’article)
« Le style est formidable, les personnages sont beaux, beaux avec leur innocence, ou leurs doutes, leurs faiblesses, leur cruauté ou leur bêtise »
(De Bloomsbury en passant par Court Green – 26 novembre 2010 – Lire l’article)
« Avec un remarquable talent de conteur, Wassermann se joue des puissants et fait triompher l’imagination du poète »
(Librairie Au Moulin des Lettres (Epinal) – Coup de coeur – 19 novembre 2010 – Lire l’article)
« Un roman exceptionnel »
(Quentin Schoëvaërt-Brossault – Librairie Atout Livre (Paris) – Coup de coeur – 15 novembre 2010 – Lire l’article)
« Remarquablement écrit, remarquablement mené » (Coup de coeur des libraires LIBREST)
(Radio Librest – 14 novembre 2010 – Ecouter l’émission)
« Un redoutable conteur »
(La taverne du doge Loredan – 20 octobre 2010 – Lire l’article)
« Écrire en 1926 un conte qui célèbre la résistance par les mots et l’imaginaire, face à la montée de l’oppression et de l’injustice, relève d’une grande lucidité et d’un courage exemplaire »
(Librairie du Rivage (Royan) – Coup de coeur – 14 octobre 2010 – Lire l’article)
« Une très belle réflexion sur ce pouvoir qu’est la création littéraire, l’invention, l’imagination »
(Nikola – Paludes – 15 octobre 2010 – Ecouter l’émission – Ecouter la lecture d’un extrait)
« Jakob Wassermann est un conteur. Ses œuvres enveloppent, ensorcellent le lecteur qui, grâce à elles, retrouve un peu de cette enfance perdue »
(De seuil en seuil – 12 octobre 2010 – Lire l’article)
« Wassermann place avec conviction la fiction du côté de la liberté et au coeur même de la vie, en nous offrant une fable puissante et visionnaire »
(Page des libraires – Octobre 2010 – Lire l’article)
« Le lecteur est pris au jeu des rencontres de ce misérable troubadour dont la précocité et l’ingéniosité séduisent les foules »
(Benoît Legemble – Le Matricule des Anges – Octobre 2010 – Lire l’article)
« Un texte lucide et engagé »
(Librairie Soif de lire (Strasbourg) – 24 septembre 2010 – Lire l’article)