Le coeur de Doli
de Gustavo Nielsen
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Lori Saint-Martin

Le coeur de Doli de Gustavo Nielsen
Date de parution :1er octobre 2015
Nombre de pages :260
Prix :18 €
ISBN :978-2-918619-27-7
Genre :Roman

Le livre

Sergio et Victor se ressemblent comme deux gouttes d’eau, à ceci près que le carnet d’identité de Victor porte la lettre R à chaque page. Car Victor est un clone de remplacement, une banque d’organes pour son frère Sergio, qui le méprise et le maltraite. Mais un jour, Victor rencontre Dolores et celui qui était né pour être sacrifié prend conscience, grâce à l’amour, de son identité et de sa soif de liberté.

Gustavo Nielsen oppose au dévoiement de la science, la puissance subversive du désir. Dans la lignée d’Aldous Huxley et de son Meilleur des mondes, il convoque et réinvente les mythes, de Caïn et Abel à Frankenstein, pour interroger une société déshumanisée par la consommation à outrance.

L’auteur

Né en 1962, Gustavo Nielsen vit à Buenos Aires. Architecte renommé (il s’est notamment vu confier la réalisation dans la capitale argentine du monument à la mémoire des victimes de l’Holocauste), Gustavo Nielsen est également l’auteur de nombreux romans et nouvelles, traduits dans plusieurs pays, pour lesquels il a obtenu en Argentine les prix littéraires les plus prestigieux (Clarín, Planeta).

Site de l’auteur : http://milanesaconpapas.blogspot.fr/

Les échos

« L’écart entre l’évolution fulgurante des sciences et techniques et la stagnation de l’aptitude à la bonté du coeur humain représente un combustible de premier choix pour faire briller la littérature SF de mille feux. Gustavo Nielsen use de cette technique avec un brio époustouflant. Il plonge le lecteur dans sa représentation picaresque d’une Argentine moderne mais pas trop et l’habitue à ce monde comme le ferait un grand écrivain de blanche — on pense à Céline pour les tournées de baffes et à Pagnol pour l’alternance rires/larmes. Bref, Nielsen berce son lecteur avant de l’écraser sans aucun ménagement contre le mur de cette réalité hypothétique que n’aurait pas reniée Aldous Huxley. »
(Grégory Drake – Bifrost – n°82 – Lire l’article)

« Truffant son récit de considérations scientifiques, osant un parallèle poussé entre les avancées de la science et les travers d’une société de consommation qui aurait laissé de côté toute interrogation éthique, Gustavo Nielsen suggère que les dérives vers le choix d’une progéniture à la carte n’est pas que fiction. »
(Ariane Singer – Le Monde des livres – 11 décembre 2015 – Lire l’article)

« Thriller SF, à mi-chemin entre la série suédoise Real Humans et Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley »
(Tomas Flagel – Poly – Décembre 2015 – Lire l’article)

Coup de coeur de la librairie La boîte à livres – Tours

« La 4ème de couverture évoque Huxley, Abel et Caïn, Frankenstein… j’y vais! On y parle de « R », des clones crées pour être une réserve d’organes, ils n’ont pas le droit d’avoir un compte en banque, sur leurs papiers la mention R y figure en gros sur chaque page, impossible d’échapper à son destin. Au mieux, on ne sert jamais, et on vit une vie qu’on veut bien nous accorder, au pire, on fait son office et le don de son cœur ou d’un autre organe vitale est fatal. Existerait-il une troisième voie? Possible… Des images viennent à la lecture de ce roman. On pense à The Island, Never Let Me Go, ou encore Bienvenue à Gattaca. »
(Aurélie Janssens – Librairie Page et Plume – Limoges)

« Sommes-nous capables d’exister dans Le Meilleur des Mondes? Aldous Huxley plane au-dessus de ce roman d’anticipation aux allures de thriller. »
(J. Bourbiaux – LM – Let’s Motiv Magazine – 11 octobre 2015 – Lire l’article)

« Étrange roman d’amour sur fond de clonage humain et de dérives agro-alimentaires dans une société dérangée qui rappelle celle dans laquelle nous vivons, Le Cœur de Doli est une belle réussite. »
(Vincent Ladoucette – Librairie Privat – Toulouse)

« Le cœur de Doli s’avère être aussi marquant que Le meilleur des mondes de Huxley. »
(Teddy Lonjean – Webzine Un dernier livre avant la fin du monde – 8 octobre 2015 – Lire l’article)