L’Allégresse des rats
de Marie-Agnès Michel
Date de parution : | Février 2008 |
Nombre de pages : | 110 |
Prix : | 13 € |
ISBN : | 978-2-9530540-1-9 |
Genre : | Roman |
Le livre
Petit rouage d’une mécanique depuis bien longtemps grippée, exécuteur des basses oeuvres d’une société déshumanisée qui l’a chargé de la débarrasser de ses vieux, Clovis sillonne la ville en compagnie d’un collègue de travail amateur de petites combines, son seul ami, et rejoint chaque soir la femme qu’il a peut-être un jour aimée.
Mais dans ce dédale de rues déchiquetées où pataugent les miséreux et où les riches s’enivrent de musique d’ascenseur, il suffit d’un rien pour que vacillent les derniers repères de Clovis.
Une vision grinçante d’un monde en déréliction, qui nous plonge, non sans humour, dans les arcanes d’un univers clos et étouffant, en quête d’une étincelle d’humanité.
L’auteur
Auteur de plusieurs ouvrages, parmi lesquels 69 et Pris sur le vif, Marie-Agnès Michel vit à Paris. L’Allégresse des rats est son premier roman publié à La dernière goutte.
Actualité
Les droits de L’Allégresse des rats ont été acquis par Arkadia Editore pour la traduction italienne. Le livre paraîtra sous le titre L’allegria dei ratti (traduction de Sylvie Huet).
Les échos
Une critique de L’Allégresse des rats sur le blog Rana Toad
(Taly Lefevre – Rana Toad – 20 juillet 2009 – Lire l’article)
« Una sorta di « terminator » che porta avanti con fredda meccanicità l’omicidio seriale come un qualsiasi lavoro »
(Carlo Figari – L’Unione Sarda – 6 juin 2009 – Lire l’article)
« (…) la vision du monde que propose le roman a de quoi faire peur »
(Alexandre Lizotte – Nuit Blanche – octobre/novembre 2008 – Lire l’article)
« (…) un univers fort, d’anticipation, à la frontière du fantastique, croisement étrange entre Volodine et Ballard »
(Antonio Werli – dernière marge – 3 juillet 2008)
Voir également l’article suivant :
(Antonio Werli – dernière marge – 30 décembre 2008 – Lire l’article)
« C’est tellement bon d’entendre une telle voix dans une société qui tente toujours plus de marginaliser les esprits en alerte et les réduire à des simples consommateurs infantilisés… »
(William Irigoyen – ARTE – Le poing et la plume – 5 juin 2008 – Lire l’article)
« Avec L’Allégresse des rats, Marie-Agnès Michel scrute notre monde en pleine déréliction, où une société déshumanisée court à sa perte. Une écriture ciselée, acérée, rythme ces quelques 110 pages aussi efficacement que le ferait celle d’un Scorsese: écriture coup de poing, urgence de se soustraire au triomphe de l’insignifiance […] »
(Veneranda Paladino – Les Dernières Nouvelles d’Alsace – 9 février 2008)